Tout ce que j'ai appris sur l'entrepreneuriat cette année
Retour sur une année incroyable pour moi.
Too long to read:
Dans cette newsletter vous apprendrez:
Pourquoi je change la direction de cette newsletter et de mon contenu.
Ce que j’ai appris cette année sur l’entrepreneuriat
Comment je me suis réveillé un jour en comprenant que je n’étais pas heureux.
Pourquoi je suis allé plonger 20m en apnée.
Je vis une période WTF
Je vous écris depuis Tenerife aux Canaries.
Cette année a été la plus mouvementée, difficile et exceptionnelle de toute ma vie.
Je crois que ma soirée d’hier résume le mieux cela. J’étais sur un balcon avec le chanteur Flo De La Vega, Stéphane Tourreau le vice-champion du monde d’apnée, le chef 1 étoile michelin Eric Prowalski, l’explorateur Ulysse Lubin et la développeuse Julia Guimbaud.
Une photo finish complètement WTF qui est le symbole d’un mélange de chaos et d’opportunités.
D’ailleurs, en chinois, le mot “crise” se dit “weiji”. “Wei” veut dire risque et “ji” veut dire opportunité.
Je crois que c’est ce qui résume le mieux ma vie en ce moment, un bordel général avec des opportunités tous les jours.
Il y a un mois, je me suis réveillé avec une sensation bizarre. J’ai ouvert mon compte en banque et je me suis rendu compte que j’avais pas mal de cash. Puis je me rendais compte que je ne donnais pas suite aux clients potentiels. J’ai mis tout le monde “on hold” jusqu’à janvier.
Premier stade de réalisation: J’ai de l’argent, une forme de liberté, et les gens se passent le mot pour travailler avec moi.
Je comprends alors que j’ai réalisé les objectifs que je me suis fixés. Et honnêtement, j’y croyais pas trop au début de l’année.
J’avais mis un objectif de 1 million de vues sur Linkedin, j’en ai fait 15 millions, j’ai battu mon objectif de chiffre d’affaires. Et j’ai surtout rencontré un paquet de gens fascinants.
Et le jour où je l’ai accepté, j’aurais pu être rempli de joie mais ça a fait l’effet inverse.
Je me suis rendu compte que ce n’est pas ce que je cherchais, que c’était une quête mais vaine.
Et je me suis rendu compte que :
Je n’étais pas vraiment heureux.
Je n’avais pas vraiment de quête.
Une quête de sens
Pour expliquer tout ce qui m’a amené à ce point, il faut que je vous raconte d’où je viens.
Il y a un an, j’ai quitté mon travail en plein confinement. Je n’étais pas aligné. A cette époque, j’ai fait pas mal d’entretiens d’embauche tous plus ennuyeux les uns que les autres. La perspective de revenir à Paris me foutait la boule au ventre. A l’époque, je suis allé marcher sur les dunes à Hossegor pendant 3 jours en me demandant “Mais Thibault bordel, qu’est ce que tu vas bien foutre de ta vie?”
A chaque fois que j’ai eu une sorte de crise, j’ai toujours fait une fuite en avant. En 2017 j’ai tout quitté et je suis parti en Islande, puis 6 mois en Australie. A chaque fois vers une fuite en avant, sans but, sans quête si ce n’est trouver la paix intérieure.
Il y a un an, nouvelle crise et j’annonce alors à mon père que je vais créer ma boîte. Je n’avais aucune idée de ce que j’allais vendre. J’étais complètement paumé.
Je me suis pas posé de questions et j’ai créé du contenu sur Linkedin. Si vous me lisez régulièrement et que vous vous posez encore la question, la réponse est oui. Faites du contenu, exprimez-vous, armez-vous de courage. Aucune personne que je connais ne l’a regretté. Le nombre d’opportunités débloquées cette année pour moi est juste incroyable, on me traite d’ailleurs régulièrement de menteur sur mes posts. Tout ce que je dis est vrai et je n’en dis même pas un dixième.
Au bout de quelques semaines, la sauce prend bien et j’ai mes premiers clients. J’ai eu une chance que peu d’autres ont eue.
Deuxième réalisation: Vous ne vous faites pas payer au temps passé mais à la douleur que vous ôtez à la personne. Trouvez un goulot d’étranglement, soyez la solution et faites-vous payer à la hauteur.
Durant de nombreux mois, je me mettais dans un bureau minuscule pour bosser, envoyer des posts Linkedin et faire des calls, puis je mangeais environ une seule fois par jour le soir.
Est-ce que j’étais heureux? Par intermittence. Certains moments m’amenaient de la joie, et j’essayais surtout d’éviter les épisodes de houle qui me rappelaient le salariat. Il y en a eu 2 ou 3 et je pense les avoir affrontés avec courage.
Troisième réalisation: Fiez-vous à votre intuition.
Tous les clients que j’ai “virés”, je ne les sentais pas au départ. On nous apprend à ne pas avoir de stéréotype et de préjugés, mais franchement quand vous êtes “skin in the game”, votre intuition est souvent bonne. On ne débat pas entrepreneuriat, on gagne ou on perd.
Fin de l’année: on ralentit.
Puis arrive la fin de l’année, je me rends compte que j’ai cramé du gaz, que j’ai bien donné et que j’étais investi dans mon business. Un ami m’a d’ailleurs dit “mec, tu parles 100% business quasiment, on se calme là-dessus non?”
Et c’est là que je me rends compte qu’une vieille habitude revient: l’obsessionnalité.
Dans des périodes troubles, j’ai tendance à faire un “mono-focus”: je ne pense plus qu’à une seule chose. C’est à la fois positif dans le sens où tu as une concentration laser. Il y a d’ailleurs un bouquin qui le préconise : The One Thing de Gary Keller.
Mais de l’autre, tu te fais vraiment vraiment du mal.
Exemple: quand j’étais dans mes études, le 15 mai était le jour où on avait nos résultats d’examen, sauf que 'c’était toujours entre 14h et 16h, sans connaître précisément. Et ça me rendait fou, car je me fichais de savoir si j’avais réussi ou raté, mais le fait d’être dans l’incertitude me faisait faire un mono-focus. Du coup, je coupais mon téléphone entre 14h et 16h, j’allais au cinéma tout seul. Et quand je sortais, je savais que j’avais les résultats.
Pendant 4 ans, je les ai eus, jusqu’au jour où j’ai raté. Quand je l’ai su, ça m’a soulagé. Je savais que j’allais maintenant cravacher pour aller aux rattrapages mais au moins j’étais au courant. Fin du mono-focus négatif, arrivée du mono-focus positif.
En cette fin d’année, j’ai recommencé à faire des mono-focus, et j’ai compris que quelque chose n’allait pas. Probablement parce que le business tourne bien et m’oblige à comprendre et à me recentrer. Je suis en train de lâcher une pression de dingue.
Nouveaux horizons:
A l’origine, cette newsletter, mon podcast, mes contenus étaient liés au concept d’acquisition clients et d’entrepreneuriat. Pour la simple raison que c’est ce qui me manquait au départ, et donc j’allais explorer tout ça dans les contenus. Maintenant que j’ai une connaissance bien établie là-dessus, je vais changer d’horizon.
Ainsi, si vous suiviez cette newsletter uniquement pour l’acquisition client, vous pouvez vous désabonner car je parlerai maintenant plutôt du concept de solobusiness en général.
J’y parlerai de mes explorations personnelles, de philosophie et bien sûr d’entrepreneuriat. Je serai aussi plus ouvert à vous parler de ce qu’il y a dans ma tête de manière plus vulnérable.
Retour sur les deux derniers défis.
Il y a un mois, Ulysse Lubin m’a proposé de faire un stage d’apnée aux Canaries.
Je lui ai dit : “Je viens aux Canaries mais je vais pas faire d’apnée”.
Il me lâche “mec, tu vas aider des gens à prendre la plus grosse décision de leur vie en les aidant à entreprendre et tu veux pas faire de l’apnée”.
Boom, il m’a touché dans mon égo.
Avant-hier, j’ai plongé à 20m en apnée après plusieurs jours de progression. Je n’aurais jamais cru que c’était possible.
Cinquième réalisation: Vous n’avez aucune idée de ce dont vous êtes capable jusqu’à ce que vous le fassiez.
J’ai passé 5 jours sans manger avant de venir au stage. Je pensais que ça allait me flinguer, et en fait ça allait.
L’entrepreneuriat c’est pareil.
Vous pouvez le faire, je vous assure.
Si vous êtes sur le chemin et que vous lisez ces lignes, je vous garantis que vous êtes beaucoup plus fort que ce que vous le pensez. Vous pouvez y arriver malgré les obstacles.
Et si vous hésitez à vous lancer, j’ai une seule chose à vous dire:
C’est en jouant sa peau qu’on développe des capacités extraordinaires.
Vous pouvez le faire.
Si vous cherchez un signe, il est devant vous.
je vais méditer ceci.
J'étais une entrepreneure depuis mon 25ème année d'âge
mais jusqu'à maintenant rien de réussite durant ces 19 ans. Or j'ai plusieurs fois changé de domaine d’activité.
L'année dernière j'ai lu le père riche et père pauvre de Robert Kiyosaki qui m'a encore incité sur l’entreprenariat / investissement et surtout l'intelligence financière m'a sonné une grande envie de entreprenariat. En fait, j'ai déjà plein de projet, que j'ai initié mais à cause du covid ça ralenti voire morts, hihihi. Je verrai la reprise
Ca va faire du bien aux entrepreneurs solo et t’obligera a faire un point reflexif sur ce qui se passe dans ta tete et ce que tu ressens. C’est une superbe idée! Néanmoins, je te déconseille de le faire quand tu DOIS avoir la tete dans le guidon, le stress qui est aussi nécessaire. Se rendre compte qu’on est malheureux en plein rush , c’est pas une bonne idée. Bien a toi