Pourquoi vous ne devriez jamais dire oui à la presse + dernier appel pour le bootcamp
Status game vs wealth creation game
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Too long to read, dans cette newsletter, vous apprendrez :
Dernier appel pour le bootcamp Solomédia
Pourquoi faire de la presse est une mauvaise idée
La différence entre le “sweat” et le “outcome”
Pourquoi les gens sont freinés dans le développement de leur business car ils utilisent les mauvaises métriques de succès
Dernier appel pour le bootcamp Solomédia :
Le bootcamp Solomédia s’étant rempli bien plus vite que les précédents, je ferme les inscriptions ce lundi (14 novembre) à 23h59.
Toutes les infos en cliquant ici.
Pourquoi faire de la presse est une mauvaise idée.
Salut les cryptopunks du scale,
Il y a quelques semaines, un ami m’a avoué qu’il galérait dans son business. Appelons-le Roger.
J’ai passé en revue tous les process de Roger, tous ses projets, sa manière de faire de l’argent etc.
Je me suis rendu compte d’un truc alarmant en posant des questions à Roger: Il a l’impression de beaucoup bosser mais pourtant il ne produit rien.
C’est la différence entre le “sweat”(sueur) et l“outcome” (l’issue) en anglais.
Le “sweat”, c’est tout ce que vous faites pour arriver à un résultat. Il se mesure par l’effort. Le “outcome”, se mesure à la qualité de votre résultat final (argent sur le compte, audience, produits finis, bon recrutement, diversification …)
Le problème de Roger, c’est qu’il court partout (beaucoup de “sweat”) mais son “outcome” est nul. Quand je lui ai demandé quels ont été ses “outcomes” dans les 90 derniers jours, Roger n’a pas su me répondre, ou plutôt, il m’a parlé de ce qu’il considérait être des “outcomes”.
“J’ai fait 6 apparitions en podcasts, 3 passages en presse mainstream, un plateau télé, une nomination dans les 5 meilleurs je-sais-pas-quoi… “
Roger
Roger considère tous ces passages médias comme des “victoires” et des fins en soi. Si vous pensez aussi que ce sont des victoires, je vous invite sérieusement à reconsidérer vos métriques de succès.
Pendant que Roger a fait tous ces passages média, son chiffre d’affaires a baissé et il n’a fait aucun “outcome”. En 90 jours, je n’ai aucune idée de où Roger a dépensé son temps, alors que lui jure qu’il bosse 10h par jour.
Je ne blâme pas Roger. On est tous humain. On aime les titres, on aime être invité à la télé, on aime apparaître dans les journaux. Tout le monde veut être le prochain “Forbes 30 under 30”. On adore se la raconter en podcast. Le problème, c’est que le ROI de ces actions est dramatiquement faible sur notre business (alors qu’il est énorme sur notre ego).
Faire quelques apparitions médias à droite à gauche peut aider. Ce qui est gênant, c’est quand tout ça devient un mindset à part entière. On en oublie de mesurer nos actions avec des vraies métriques au lieu de métriques bullshit.
La différence entre le “status game” et le “wealth creation game”
Avoir un titre ronflant et stylé sur Linkedin ? Status game.
Avoir un titre pas stylé mais qui vend ? Wealth creation game.
Aller faire une interview dans un journal qui comprend rien à ce qu’on fait ? Status game.
Finir d’envoyer ses factures ? Wealth-creation-game.
Le “status game”, c’est toutes les actions qui vont nous élever en société. Le “wealth creation game”, c’est toutes les actions qui vont créer de la valeur pour notre business, pour les autres, (et accessoirement créer des actifs et de la richesse sur notre compte en banque).
La première question à vous poser quand vous allez investir du temps dans une action est “Est-ce que je le fais pour le statut ou est-ce que ça va vraiment créer de la valeur pour mon business ?”
Soyez honnêtes avec vous-mêmes, et si vous n’êtes pas sûrs, essayez de mesurer.
Est-ce que faire des passages presse peut aider ? Oui.
Est-ce que faire des passages presse peut vous sauver ? Non.
Si votre business est foireux, faire + de presse ne changera rien. Allez faire un tour dans les cimetières de startups où les trophées de presse et de gain de concours sont légion.
Arrêtez les actions bullshit.
Vous connaissez ce type ? Pieter Levels. Il fait 4 millions de chiffres d’affaires par an, 85% de marge nette.
Son secret ? Zero interview presse, zero podcast, zero appels, zero bullshit. Que des actions à fort ROI (outcome) en diminuant sont “sweat”. Tapez son nom sur Google, le mec est à peine visible alors qu’il influence des centaines de milliers de personnes.
Il a théorisé son approche dans un article fantastique qui est rentré dans les annales, où il explique qu’il ne répond plus à personne (sauf ses amis) : Why I’m unreachable.
La deuxième question à vous poser : Est-ce que vous faites des actions pour vous donner bonne conscience (sweat) ? Ou est-ce que vous vous donnez vraiment la peine de mettre le paquet sur les actions qui vont vous faire accélérer (outcome) ?
Une capture d’écran de ce que j’ai envoyé à Roger sur Whatsapp.
Identifier les actions à fort ROI.
Quand j’étais gamin, j’étais le genre de personne qui foutait pas grand chose mais qui avait des notes correctes. C’est à la fois une malédiction et une bénédiction. La malédiction est j’ai pris la sale habitude de ne pas travailler, et tout effort devient surhumain. La bénédiction, c’est que j’ai développé un radar à bullshit. Je vais toujours vers la route la plus courte et j’élimine vite les actions à ROI faible.
Depuis 1 an, j’ai refusé tous les podcasts sauf 5. Je les ai acceptés car les podcasts étaient filmés. Un des mes objectifs de l’année était d’avoir du contenu vidéo pour Tiktok. Grâce à ces interviews filmées, j’ai demandé à mon monteur de “shorter” une trentaine d’extraits de ces vidéos que j’ai redistribués sur Tiktok, Instagram et Youtube shorts. La politique du moindre effort mais à la fin, j’avais du contenu (outcome).
La troisième question à vous poser est : “Quels sont mes objectifs ? Quelles sont les actions que je vais mener qui vont amener le plus gros ROI?” Eliminez le reste.
J’aimerais vous bercer d’illusions en vous disant que travailler dur est la solution à vos problèmes mais c’est faux. Vous pourriez travailler dur pendant 10 ans et vous faire massacrer par quelqu’un qui a pris les bonnes décisions. La meilleure façon d’éviter ça est d’éviter l’auto-bullshit.
Vous n’avez plus de patron maintenant, plus personne à qui rendre de compte. Plus personne à impressionner. Au fond, vous savez ce que vous devez faire. Vous n’avez pas besoin de faire plus, vous avez besoin de finir votre put*ain de to-do-list et vous concentrer.
PS : Oublie pas de lâcher ton petit coeur juste en dessous du titre de cet email si ça t’a plu. ❤️
Thibault
Simple. Basique
Bravo Thibault, très inspirant.
Une leçon à relire tous les matins
Thibault, je suis entrain de lire Naval. Merci pour la recommandation, il est top !
Si tu l’as pas lu, lis « Père Riche, Père Pauvre » de Kiyosaki. Je te l’offre si tu veux !