Les conseils que je me serais donnés il y a 5 ans en entrepreneuriat
La révolution solomédia.
Too long to read :
Si je pouvais avoir une conversation avec moi il y a 5 ans.
Compléments d’infos sur le bootcamp en ligne “solomédia.”
Hello les punks,
J’ai reçu quelques questions par mail sur le prochain bootcamp.
J’en ai donc fait une page Notion plus détaillée que vous pouvez retrouver en cliquant ici
Pour rappel, ce bootcamp qui commence le 13 avril a vocation à:
Construire ou renforcer votre marque personnelle et trouver une différenciation radicale.
Vous permettre de créer du média à l’infini en augmentant votre visibilité
Vous créer un canal d’acquisition autour de votre système média pour attirer les clients à vous.
Si vous avez des questions: n’hésitez pas à me les poser en retour de ce mail.
Tout ce que je me dirais il y a 5 ans:
Si vous me lisez depuis quelques temps, je parle d’entrepreneuriat et de contenu avec une pointe d’insolence comme si j’étais né avec un numéro SIREN dans le berceau.
La réalité, c’est qu’il y a 5 ans pile, en 2017, je plantais des fraises dans une ferme australienne dans la ville de “Caboolture, pendant 8h par jour.
C’était tellement physique qu’avec un pote avec moi, on avait renommé l’endroit “Courbature”.
J’étais déjà bac+5 mais résigné face à mes expériences en entreprise. J’avais une vague idée de ce qu’était l’entrepreneuriat mais j’étais très loin de comprendre le centième de ce que j’ai compris aujourd’hui.
Parfois, j’aime bien me dire que tous les contenus que je fais aujourd’hui sont destinés à ce gamin perdu, pour qu’ils traversent le temps jusqu’en 2017 et m’amener à mon état d’esprit aujourd’hui.
Si je devais avoir une conversation avec le Thibault de 2017 pendant 30 minutes, voilà les points essentiels que j’aborderais :
Documente tout et publie le meilleur sur Internet sans t’arrêter.
Aujourd’hui, c’est tellement évident que je n’en parle presque plus.
Les réseaux sociaux (Instagram, Linkedin) et les médias sociaux (Youtube, Newsletter, podcast) sont une révolution pour les individus.
Mais pas celle qu’on pensait.
À l’origine, le but était de rapprocher les gens entre eux, de faciliter le partage entre proches. On était dans un système de réseau fermé (peer to peer).
Aujourd’hui, les médias sociaux (du diffuseur à l’audience) sont devenus un concurrent direct des diffuseurs traditionnels (la télé, la radio, les journaux, les spots publicitaires dans la rue, les flyers).
Tout ce qui façonnait les opinions des gens et les achats a été détourné d’un petit groupe qui détenait la diffusion (oligopole) à la possibilité pour tous de s’armer d’une audience, et ceci GRATUITEMENT.
Le modèle des médias traditionnels est de faire le plus d’audience possible pour vendre de la publicité. La révolution des médias sociaux est que le détenteur (vous ou moi) n’avons plus besoin de centaines de milliers de personnes. Quelques centaines de followers suffisent pour en faire une arme incroyable pour notre business et les opportunités qui s’y trouvent.
Les médias sociaux sont un levier à la portée de tous, et c’est gratuit.
Conseil 1: Comprend que le média est un actif dont les intérêts se composent. Arme-toi de ça et n’arrête jamais.
Retrouve ce qui est simple pour toi et une douleur pour les autres. Capitalise-dessus.
J’ai eu le privilège (et le malheur) d’intégrer Sciences po Bordeaux. La capitale des généralistes. J’ai l’impression d’y avoir perdu à l’époque ma créativité et mon optimisme. Mes expériences corporate qui ont suivi m’ont achevé en me faisant perdre foi en l’avenir.
À tel point que je n’avais aucune idée de quoi faire, d’où aller, ni même de ce que j’étais capable d’apporter.
Connais-toi toi même. disait Platon.
J’étais bien conscient de mes défauts mais j’avais tendance à oublier certaines facilités naturelles.
Je ne suis pas orienté détail, je suis dans la lune, je suis impatient et je n’aime pas la routine. Pour quelqu’un qui travaille dans les champs et en service en salle, ça n’avait aucun sens.
Pourtant, je sais que dans ma vie, on a loué ma créativité, mon sens analytique, ma pédagogie, et le fait de faire interagir les idées entre elles.
J’aurais écrit ça sur un bout de papier.
Conseil numéro 2 : Apprends à connaître tes forces compétitives et mets toi en condition pour en faire des atouts majeurs.
Sers toi de ta bizarrerie comme un avantage compétitif.
Quand je parle de “bizarrerie”, on me dit souvent d’employer le terme “singularité”.
“C’est plus positif”.
Les études supérieures et certaines expériences pro avaient broyé cette singularité pour me faire rentrer dans le moule. Et j’essayais à tout prix d’y rentrer et de cacher ma personnalité à côté du bocal.
Si je devais dire une seule chose sur ce point-là en 2017:
Conseil numéro 3: Fais-toi confiance, embrasse ta personnalité et ta singularité. Ça deviendra ton plus grand avantage compétitif.
Forme-toi en continu et apprends à vendre.
5 ans en études supérieures. J’ai appris quelques trucs mais la majorité ne me servira jamais. Ma plus grosse erreur était de penser que je ne “fittais” pas dans le système et qu’il était mal foutu.
Sur ce point-là, je ne vais pas m’épancher.
Conseil numéro 4: Peu importe ce que tu as fait avant, cela ne définit pas ton identité future. Identifie les compétences en demande, forme-toi dessus et utilise Internet pour te faire payer là-dessus.
Personne ne te doit rien.
Le plus gros ennemi à cette époque : l’ego.
“Le monde est contre moi, il y a un système, la vie est injuste, personne ne me comprend”
La vie ne te doit rien Thibault, personne ne te doit rien. Tu es déjà très privilégié. Tout le monde agit dans son intérêt, il n’y a pas de système. C’est à toi de refuser la résignation et d’armer la révolte contre ton destin.
Conseil numéro 5: Change tes désirs plutôt que l’ordre du monde. Arme la révolte contre ton destin.
Pour conclure, je me serais probablement dit une citation que je me répète souvent de Jean d’Ormesson:
“Merci pour les roses.
Et merci pour les épines.
La vie n’est pas une fête perpétuelle.
C’est une vallée de larmes”
Thibault
Merci pour ta sincérité et quelle maturité... Un beau partage que tu nous fais là.
"C'est une vallée de roses, mais aussi une vallée de larmes ... C'est une fête et c'est un désastre."
C'est la fin de cette phrase que je préfère, à tel point que j'en ai fait le titre de mon livre : "Une vallée de roses et de larmes."
Merci pour ces NL toujours plus qualitatives et inspirantes Thibault !
J'ai transféré le mail pour ton bootcamp à un ami qui se lance sur LinkedIn, j'espère que tu auras son retour !
Très belle semaine à toi,
Margaux (je signerai avec mon nom lors de ma prochaine réponse, en attendant j'ai beaucoup trop honte de mon profil LinkedIn rempli à 40%).