Comment j'ai pivoté mon business de 100% en 6 mois

Et mes 5 leçons

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Si vous pensez à changer la forme de votre business, cet article est pour vous.

Too long to read :

• Pourquoi j’ai pivoté mon business de 100% en 6 mois

• Comment j’ai pivoté mon business de 100% en 6 mois

• J’en ai appris qu’il faut avoir un business qui nous ressemble.

• J’ai appris qu’il faut chercher ce qu’on veut faire et pas seulement ce qu’on sait faire.

• Les entrepreneurs travaillent comme des athlètes : sprinter, se reposer, faire le bilan. J’avais besoin de faire le bilan.

• J’ai quasiment arrêté le ghostwriting

• Mes nouveaux projets sur "Les punks du web”, Le bootcamp “Solobusiness 6 chiffres” et la formation ghostwriting

• *En réalité, je l’ai + pivoté de 90% que de 100%

Pourquoi j’ai pivoté mon business de 100% en 6 mois

Salut les boss du Bossistan,

Pour ceux qui ne savaient pas ce que je vends, ma source principale de revenus était le “ghostwriting” pendant 2 ans : J’écrivais des posts Linkedin de dirigeants de boîtes contre rémunération. C’était lucratif et un peu la planque pour être honnête. J’ai rencontré beaucoup de gens formidables et riches, j’ai aussi rencontré quelques cons riches, mais ils étaient globalement satisfaits de mon boulot et beaucoup de contenus sont partis viraux. Vous avez forcément vu des contenus sur Internet qui sont partis en vrille sans savoir que j’en étais l’auteur.

Problème : ça payait bien mais c’est devenu ennuyeux.

Aucun ghostwriter qui réussit ne passe sa vie à faire ça. À un moment, tu veux créer d’autres projets, “scaler”, c’est aussi assez énérgivore car ça demande vraiment de cerner la personne et d’aller chercher loin pour que les contenus lui ressemblent et en même temps fassent de l’engagement.

J’ai eu le même souci avec le bootcamp Solomédia, où j’ai formé 150 personnes sur 7 éditions à prendre la parole sur Internet et à casser Linkedin. À un moment, je ne voulais pas m’arrêter à juste former les gens à créer du média, mais à les aider à transformer leur business.

Je gagnais bien ma vie, j’ai rencontré des gens sympa, mais j’étais en train de m’en dormir sur ce que je savais faire au lieu de ce que je voulais faire.

En 6 mois, j’ai tout changé, voici comment.

Comment j’ai changé 90% de mon business en 6 mois

1ère étape : se virer de son propre job

Les gens continuent à m’écrire pour du ghostwriting Linkedin, ça fait quelques mois que je n’en fais plus, mais le bouche-à-oreille et la réputation continue. Quand un CEO venait, je disais que j’étais disponible, mais pas en dessous de 5000 ou 10 000e par mois. Ça a bien écrémé. Je n’aimais pas faire du ghostwriting mais pour les clients anciens ou des gens que j’aime bien, je reprends de temps à autre. Petit-à-petit, ça force à se créer d’autres sources de revenus.

Pour ce qui est du bootcamp Solomédia, j’ai aussi monté le prix à 2000 euros HT puis 2500 euros HT. Ce sont les premières fois où je ne les ai pas remplis complètement, mais pourtant le chiffre d’affaires de chaque bootcamp était supérieur aux bootcamps complets à une exception près. J’ai décidé de ne plus en relancer après 7 éditions pour me forcer à pivoter.

D’ailleurs, les gens pensaient venir dans le bootcamp Solomédia pour cartonner sur Linkedin, mais une bonne partie est surtout repartie avec des contacts, de la communauté et une réflexion sur son business. Je me suis rendu compte que je pouvais aider les gens sur bien plus que du média.

Donc, j’ai décidé de kill le bootcamp Solomédia et de le remplacer par un bootcamp “Solobusiness 6 chiffres” où j’aide les solopreneurs ambitieux sur leur business en 4 semaines. (Je lance l’ouverture des inscriptions dans quelques semaines, si vous voulez rester informé, cliquez ici)

2ème étape : Tester de nouvelles sources de revenus

En 6 mois, j’ai testé pas mal de choses :

• Les conférences en ligne.

  J’en ai donné 4 et je ne m’attendais pas à un tel succès.

  La première sur les 3 templates de posts viraux sur Linkedin a fait 500 ventes, et je ne m’y attendais pas. Derrière j’ai reçu plein de messages de gens qui ont réussi à partir viral et qui m’ont dit “ça marche !!!” et d’autres qui m’ont écrit “J’ai essayé, ça ne marche pas !!”

  Les 3 autres se sont vendues à une mesure plus raisonnable, autour de 120 places en moyenne.

  Le format est sympa, ça m’a permis de répondre directement aux questions des gens, de me forcer à documenter. Après c’est stressant, ça demande beaucoup de marketing, et le nombre de sujets n’est pas illimité.

  (Si voir le replay de mes conférences vous intéresse, vous avez -40% avec le code LINKEDIN en cliquant ici)

• Les “Better Call Thibault”

  Le format “Better Call” est la possibilité de réserver un appel payant de 30 ou 45 min avec moi sur Calendly. J’ai eu une cinquantaine d’appels en tout. Mon Calendly était ouvert qu’à certains moments, j’avais du mal à me rendre disponible tout le temps. Et voyageant beaucoup, j’avais du mal à être sûr d’être là au jour et à l’heure fixée. Actuellement, Le “Better Call” est fermé mais je le rouvre de temps en temps de manière privée et à chaque fois les gens réservent.

Le gros point fort du “Better Call” est que j’ai rencontré des gens super sympa et passé un bon moment à chaque fois, sauf une fois.

• La sponsorisation

  J’ai fait de belles opérations de sponsorisation sur Linkedin, notamment avec Notion, mais j’ai arrêté de faire du “one-shot” car je trouve que ça dégrade mon branding.

  En revanche, avoir un sponsor de long-terme est quelque chose qui me plaît et j’ai commencé à discuter avec des partenaires potentiels sur deux sujets : un partenaire pour le business, et un partenaire pour du contenu lié au voyage. J’ai commencé récemment donc les discussions sont en cours mais ça pourrait aller très vite.

• Un groupe Whatsapp Solopreneurs d’élite.

  Un modèle sur un groupe Whatsapp pour que je réponde aux questions de ceux qui le veulent. C’est cool, ça me fait rencontrer du monde, et ceux qui veulent que je réponde à leurs questions savent qu’ils peuvent prendre ce groupe.

3ème étape : Avoir un plan et ne pas tout lancer au même moment

J’ai d’autres projets qui arrivent

• Les Punks du Web, la première communauté francophone de solopreneurs ambitieux, que je lance officiellement le 1er septembre. J’ai déjà recolté + de 400 mails de personnes intéressées. (Cliquez ici pour + d’infos)
  C’est mon gros projet de rentrée et je suis convaincu que c’est la bonne chose à faire.

• Une formation pour ghostwriters.

  J’ai appris tellement de choses sur le ghostwriting en ligne et je n’en ai jamais parlé. Ce serait une hérésie de ne pas documenter tout ce que je sais sur comment créer une offre de ghostwriting. (Si ça vous intéresse, vous pouvez rester informé ici) Mais ce n’est pas la priorité donc je lancerai ça plus tard.

Passer en mode projet

Si j’ai lancé Les Punks du Web, c’est parce que j’avais besoin de créer quelque chose de plus grand que moi.

Il y a quelques mois, j’ai eu un appel avec ma coach qui m’a dit “ce serait criminel que tu restes à donner des astuces business sur Linkedin et ne pas créer quelque chose qui reste dans l’Histoire”

Ça m’a fait réfléchir et je me suis rendu compte que j’avais besoin d’un projet constructif sur le temps long plutôt que de ne faire que de la prestation de service.

Je me rends compte aussi que j’aime bien organiser des communautés, répondre aux questions et se faire rencontrer les gens entre eux.

J’étais délégué de classe, j’organisais des soirées, les voyages, c’est souvent moi qui réserve les restau et les hôtels, j’ai ce truc lifestyle et extraverti qui fait que créer de l’émulation collective me plaît.

À partir du jour où j’ai décidé de lancer Les Punks du Web, je me suis laissé 30 jours de l’idéation à la sortie du produit en documentant en public sur Linkedin l’avancée du projet. #Skininthegame

À retenir : les 5 leçons et l’alignement Ikigai

Sur ma réflexion business sur 3 mois, voici ce que j’ai retenu :

• Leçon 1 : Il faut distinguer ce qu’on sait faire de ce qu’on a envie de faire.

• Leçon 2 : Parfois, c’est le brouillard, puis un jour tout s’éclaircit. Mais dans le brouillard, vous avez besoin de réfléchir, tester et avancer.

• Leçon 3 : La meilleure façon de ne pas devenir obsolète est de faire évoluer son business constamment.

• Leçon 4 : Il faut tester des choses, en engageant peu de capital de départ.

• Leçon 5 : Il faut avoir un business qui nous ressemble pour que plus de travail ne nécessite pas plus de charge mentale.

Je vous laisse avec ce rappel sur le concept japonais d’Ikigai :

Un bon alignement se fait entre 4 choses, ce que vous aimez faire, ce sur quoi vous êtes doué, ce dont le monde a besoin, et ce que les gens sont prêts à payer.

Si l’un des 4 est manquant, votre business est peut-être branlant.

Les questions à se poser :

• Est-ce que j’aime ce que je fais actuellement ?

• Est-ce que ce que je suis doué dans ce que je fais actuellement ?

• Est-ce que le monde a vraiment besoin de ce que je fais actuellement ?

• Est-ce que le monde me donne facilement son argent pour ce que je lui propose ?

Force à vous les boss du bossistan.

Et n’oubliez jamais de travailler comme Beyoncé et de vous traiter comme Beyoncé

Thibault ❤️

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