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Inscriptions toujours ouvertes pour le prochain bootcamp Solomédia
Les 8 leçons apprises depuis 3 ans pour gérer les haters
Un épisode exclusif de podcast avec Julien Song
Inscriptions toujours ouvertes pour le prochain bootcamp “Solomédia”
Les inscriptions pour le bootcamp de février sont toujours ouvertes. Premier arrivé, premier servi. Infos et inscriptions ici :
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Ce que j’ai appris sur les haters après 3 ans de création en ligne.
En 2020, j’ai commencé à recréer du contenu en ligne. Je dis “recréer” car j’avais déjà créé du contenu quand j’avais 13 ans, sur Skyblog, MSN et Facebook.
Après + de 1500 contenus rédigés, plus de 60 millions de vues en ligne, j’ai pris mon lot de haine. Je vais vous dire dans cet email les 8 principes fondamentaux sur la haine en ligne. D’où elle vient ? Comment la gérer ? Comment la prévenir ? Que faire quand ça arrive ?
Avant de vous parler de cette édition un peu plus “négative”, je tiens à rappeler que :
Prendre la parole en ligne (et ne pas m’arrêter) a été une des meilleures décisions de ma vie.
Prendre la parole en ligne m’a permis de créer un flux constant de clients pour mon business sans jamais prospecter ni mettre un euro en pub.
Prendre la parole en ligne m’a permis de générer des centaines de milliers d’euros de chiffre d’affaires juste à la force de ma plume.
Prendre la parole en ligne m’a permis de débloquer des opportunités que je n’aurais jamais imaginées il y a quelques années.
1) Les haters sont des losers.
Paul Graham, milliardaire et fondateur du Y Combinator (premier accélérateur de startups du monde) a dècidé de prendre la parole sur Twitter et d’écrire une centaine d’essais sur le monde en général. Il a pris son lot de haters dans la presse, sur Internet, et dans le monde du business. Il a écrit un article nuancé sur les haters dont je vous fais la traduction d’une partie ici (en français). L’article s’appelle “haters”.
“Quel genre de personne devient un “hater” ? Est-ce que n’importe qui peut en devenir un? Je ne suis pas très sûr de tout cela, mais j’ai repéré des schémas qui se répètent Les haters sont en général des losers dans un sens très spécifique : même s’ils sont parfois talentueux, ils n’ont jamais réussi grand chose. D’ailleurs, pour n’importe qui d’assez “successful” pour avoir atteint un niveau de “fame” qui pourrait attirer des haters, il serait improbable que cette personne soit un hater elle-même. Car une personne “successful” sait à quel point la “fame” est hasardeuse et le succès difficile.
Mais les haters ne sont pas toujours des losers complets. Ce ne sont pas toujours les types cliché qui vivent sur le canapé chez leur mère. Il y en a , mais les autres ont un peu de talent. En fait, je suspecte que c’est ce talent frustré non-accompli is qui rend les haters fous. Ils ne disent pas juste "c’est pas juste que Michel réussisse," mais "C’est pas juste que Michel réussisse, et pas moi" Paul Graham.
De ma propre expérience, je le confirme, j’ai pu avoir des gens profondément stupides m’attaquer mais c’était souvent une fois ou maladroit.
Ceux qui ont été les plus persistants, les plus touché dans leur ego, ceux qui pensent à moi tous les jours, sont des gens qui ont probablement un peu de talent mais qui n’arrivent pas à leur plein potentiel. Les haters naissent d’une frustration envers eux, pas envers vous. Personne qui a réussi n’a le temps ou l’énergie mentale de s’occuper des autres (en l’occurence, de gens qu’ils n’ont même jamais rencontré en vrai).
2) Vous n’avez rien fait de mal, et même si vous l’aviez fait, ce n’est pas grave.
Il est important de distinguer un “hater”. Quelqu’un qui n’est pas d’accord et vous le dit n’est pas un hater. En revanche, dès lors que quelqu’un met du personnel dans la balance, ou vous insulte, ou est persistant dans ses attaques, ça rentre dans la case “hater”. Il se peut que vous ayez dit une connerie. Mais cette connerie en elle-même ne justifie pas les “haters”. Bien souvent, vous les récolterez justement sur des choses que vous dites qui sont vraies mais dures à avaler. Un proverbe inconnu dit : “Ils ne hurlent pas parce que ce que tu as dit est faux, mais parce que ce que tu as dit pourrait être vrai.”
Comme le dit Paul Graham dans son article : “It’s not about you, it’s about them”
3) Choisissez vos batailles
Quoique vous direz, il y aura quelqu’un de d’accord avec vous et quelqu’un qui n’est pas d’accord. Avez-vous l’énergie pour affronter tous les cons du monde ? Probablement pas. Paul Graham nous dit “Pick your battles”, c’est-à-dire que ce n’est pas parce que votre opinion est impopulaire qu’il faut la dire. Vous feriez même bien de la garder pour vous, sauf si vous pensez que le sujet est important pour vous. Il y aura déjà assez à faire sur les sujets qui vous tiennent à coeur.
4) Les “haters” montrent généralement que vous soulevez les bonnes pierres
Croyez le ou non mais j’ai envoyé un tweet à un des solopreneurs qui réussit le mieux au monde : Pieter Levels. 4 millions de revenus annuels à lui tout seul. Il a pris une foudre incroyable sur tous les réseaux depuis 10 ans, et je lui ai demandé comment il gérait les haters. Sa réponse :
5) La métaphore du cochon
Tim Ferris a dit dans un podcast : “Se prendre la tête avec un hater, c’est comme se rouler dans la boue avec un cochon. Ça vous salit et ça donne de l’importance au cochon”
La dernière chose que vous voulez (même si ça vous démange) est de vous expliquer, de vous justifier, ou d’attaquer vos haters.
Rappelez-vous, ce sont des “losers”, ils ont un temps infini. Ils sont capables de vous répondre pavé sur pavé jusqu’à la fin des temps. Ignorez-les, bloquez-les, ils n’ont aucune valeur de leur temps, et donc du vôtre.
6) Créez un sanctuaire autour de vous et soyez impitoyable.
Ce qui se passe en ligne et sur votre téléphone n’est pas réel. 99,99% du temps, vous ne rencontrerez jamais ces gens, ce qu’ils disent n’a pas d’intérêt ni d’impact. C’est une vie parallèle qui se passe sur Internet et donc seul votre smartphone vous rapproche.
il est INDISPENSABLE de vous créer un sanctuaire physique autour de vous sans aucune relation toxique, sans personne pour vous “rappeler” ce qui se passe en ligne. J’ai mis des règles avec mes amis de ne pas me montrer ce qui se dit sur moi sauf si je le demande expressement, de ne pas me critiquer si je ne l’ai pas demandé. Le but est de créer un “safe space” autour de soi dans lequel la sécurité est maximale. J’ai un “ami” qui n’a pas compris cela il y a quelques mois, je lui ai laissé 2 chances, mais pas une troisième et il a sauté.
Votre sanctuaire est PRIMORDIAL et comme son nom l’indique, n’autorise aucune dérogation.
7) Vous serez détesté pour votre liberté apparente, mais respecté pour votre courage.
Prendre la parole publiquement est une des pires phobies des humains. Mais chaque jour, des gens me lisent et me remercient. Notamment des personnes que je respecte beaucoup et qui m’ont dit “bravo pour ton courage, et chapeau d’aller au bout”
Cette liberté de ton a aussi donné confiance à des personnes de très haut niveau pour bosser avec moi, car ils savaient à qui ils avaient à faire. On vous acceptera “en dépit de”.
8) C’est toujours moins grave ce que vous pensez
Dans le bruit, dans la tempête, dans la colère, on peut avoir l’impression certains jours que tout s’abat sur nous. C’est souvent moins grave que ce qu’on pense, et on finit par s’en sortir. A peu près tout ce que je redoutais a fini par arriver et je ne suis toujours pas mort. Mon business ne s’est même jamais aussi bien porté.
Podcast exclusif avec Julien Song :
S’il y en a bien un qui a du affronter des haters dans tous les sens, c’est Julien Song.
Ses parents voulaient qu’il se marrie rapidement avec une chinoise, qu’il devienne entrepreneur textile comme eux. Il a d’abord fini consultant dans un grand cabinet, il a fait un burn-out. Aujourd’hui, il est youtubeur star sur sa passion du jeu d’échecs, avec 6 sources de revenus. C’est la revanche d’un grand timide et d’un incompris sur la vie.
Pour écouter cet épisode filmé, dispo ici
Peace les punks et vous laissez jamais abattre.
PS : Oublie pas de lâcher ton petit coeur juste en dessous du titre de cet email si ça t’a plu. ❤️
Thibault
Au top, merci Thibault, excellent pour bien s'endormir un samedi soir ❤️ (j'adore le point 7).
Super synthèse sur le sujet ! Très intéressante l'idée du sanctuaire (point 6)