Ce que j'ai appris ce weekend à Lisbonne avec des boss du business

Lors du Mastermind PME Internet avec Nina Ramen, Julien Voinson, Maddalena Martini et Julien Song

Too long to read :

• Le weekend dernier avait lieu la 2ème édition du Mastermind PME Internet, et j’y ai accueilli des Boss qui ont donné des masterclass business : je te résume mes apprentissages dans cet e-mail.

• Si tu veux participer à l’un des prochains Weekends PME Internet à Lisbonne, tu peux remplir ce formulaire et mon équipe te recontactera.

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Comment participer à un de mes prochains weekends PME Internet ?

Il y a une phrase qui m’obsède : “Vous ne savez pas ce que vous savez pas tant que quelqu’un de plus avancé vous montre votre ignorance”

C’est pour ça que j’essaie toujours d’atterrir dans des pièces avec des gens plus intelligents et avancés que moi.

Je vois beaucoup de francophones un peu trop sûrs de leur force qui pensent qu’ils en savent beaucoup plus qu’ils n’en savent. Les Américains ont 10 ans d’avance sur nous en business. Je l’ai compris en me faisant aider par Melyssa Griffin, qui habite aussi à Lisbonne. Elle m’a fait progresser juste en quelques heures avec elle.

J’ai toujours investi en moi, mais j’ai eu beaucoup de mal à trouver les bons programmes en France. Alors j’ai décidé de le créer.

Si vous voulez avoir la même chance que moi, rencontrer des entrepreneurs avancés et passer un weekend privilégié avec moi à Lisbonne :

Nina Ramen : ses 3 croyances qu’elle a dû déconstruire pour scale son bootcamp à plus d’1 million / an

Nina s’est lancée en tant que copywriteuse, puis formatrice en copywriting. Et depuis le début de l’année, elle se concentre sur :

• Un produit : son bootcamp Ramen ta Fraise

• Un canal : linkedin

• Une audience : les femmes qui veulent prendre la parole en ligne

Cette stratégie l’a mise sur la voie du million d’euros de CA annuel, mais ça a aussi demandé un gros travail de structuration interne. Sur le chemin, elle a démonté plusieurs croyances, dont 3 qui m’ont particulièrement marqué.

• Fausse croyance n°1 : il faut rester solo pour être libre.

Nina nous a rejoint à Lisbonne pour le weekend, et elle a pu complètement déconnecter de son business, car elle savait que “tout tournait grâce à son équipe”.

C’est ça, la vraie liberté. Avoir mis en place une équipe et des systèmes pour se libérer de la charge opérationnelle.

• Fausse croyance n°2 : Manager, c’est chiant.

Manager c'est vraiment pénible mais ne pas manager c'est dangereux. Le problème des entrepreneurs internet est qu'ils ne veulent pas manager des humains.

Mais tout seul ou sans management, on ne peut pas arriver à 1M€ annuel. Son énergie maintenant est vouée à manager, manager, manager.

Elle qui était créatrice de contenu et copywriteuse est devenue manageuse d'une PME internet.

• Fausse croyance n°3 : il faut tester et innover en permanence.

Nina avoue que le sujet de son monoproduit n'est pas ce qui l'amuse le plus. Mais ca fait 3 ans qu'elle fignole chaque partie de son produit. Elle répète les mêmes mouvements ennuyeux au lieu d'aller toujours chercher le nouvel objet brillant.

La clé pour atteindre les sommets : répéter l'ennui au lieu de chercher le nouvel objet brillant.

Julien Voinson, le GOAT du closing :

Je fais très peu d’appels de closing, je ne me considère pas comme un “commercial”. La plupart du temps, les gens achètent mes produits en autonomie, ou après quelques échanges sur instagram ou linkedin.

Mais récemment, j’ai développé des offres “high-ticket”. À partir de 4 000€ ht, les gens ont besoin d’une visio’ avant de signer. Donc j’ai décidé de confier les appels de ventes à des membres de mon équipe.

Lors de sa conférence, Julien a dit quelque chose qui m’a beaucoup surpris :

“N’affichez pas les prix de vos offres high-ticket sur votre site web”

Son raisonnement :

• Lorsqu’un prospect arrive sur ton site, tu ne sais pas à quel point il est avancé dans sa décision d’achat

• S’il est en phase de “découverte”, encore en train de conscientiser son besoin et d’explorer plusieurs pistes, alors un prix “élevé” risque de le pousser à écarter votre offre

• Beaucoup de prospects seraient prêts à payer “cher” s’ils avaient la démonstration que votre solution est la bonne, que vous êtes le meilleur pour résoudre leur problème.

J’avoue que j’ai toujours été en désaccord avec cette stratégie mais j’en reviens petit à petit.

Julien Song, 250 000 abonnés sur Youtube, qui a dévoilé sa stratégie et ses process :

Pour l’anecdote : je connais Julien depuis que j’ai 11 ans. On s’est rencontrés grâce à notre passion commune pour les échecs. Il en a fait son métier, en tant que Maître International, et en tant que Youtubeur star sur le sujet.

Voici les 3 apprentissages clés qu’il nous a partagés pour percer sur youtube :

• La première étape de création d’une vidéo : la miniature et le titre.

Ça peut surprendre. Tout le monde pense qu’il faut avoir la bonne idée, rédiger son script, se concentrer sur la valeur qu’on délivre dans la vidéo.

Mais votre première obsession devrait être de faire cliquer les gens sur votre vidéo. Et ça repose sur une bonne miniature et un bon titre. Tous les grands youtubeurs fonctionnent comme ça.

Les Youtubeurs pensent d’abord à un titre et une minia et ensuite à la vidéo qu’ils vont faire.

• Soigner les 15-30 premières secondes de votre vidéo, le reste c’est bonus.

Julien a partagé une statistique intéressante : sur 100 personnes, 10 cliquent, et 3 vont au bout de la vidéo.

Mais le décrochage se fait sur les premières secondes. Donc si vous arrivez à garder les gens pendant votre introduction, il y a de grandes chances qu’ils restent jusqu’à la fin. Pour ça, vous devez tout miser sur l’émotionnel : votre intro doit provoquer une émotion. Et ne pas optimiser le reste pour ne pas perdre de l’énergie.

L’important : le titre, la minia, les 30 premières secondes. Si les personnes restent après ça, pas besoin de continuer à faire des cascades.

• Le faux débat sur la durée idéale d’une vidéo youtube.

Quand on démarre sur une nouvelle plateforme, on veut tout optimiser. L’heure de publication, les hashtags, la durée de la vidéo… Ce sont des paramètres importants, mais beaucoup moins que la miniature, le titre, et l’introduction de votre vidéo.

Pour la durée, Julien Song n’a qu’une seule règle : pas de règle.

S’il est capable de délivrer la valeur promise par le titre en 2 minutes, alors la vidéo durera 2 minutes. S’il a besoin de 45 minutes, il les prendra.

Maddalena Martini, CEO de VA-World, a remis les pendules à l’heure sur l’importance de savoir déléguer :

Maddalena s’est lancée en tant que Virtual Assistant. Aujourd’hui, elle est la Boss finale de la délégation, à la tête de la 1ère agence française d’assistantes “VA World”. Elle accompagne des dirigeants de grandes entreprises, des CEOs de start-ups, et des solopreneurs, dont moi.

Déléguer a été mon premier pas vers le scale de mon activité. Aujourd’hui, c’est un réflexe ; mais je sais que ça peut être très compliqué pour certains profils d’entrepreneurs, qui aiment tout contrôler.

Maddalena a partagé 2 astuces qui m’ont marqué, et qui ont beaucoup inspiré les participants du weekend :

• La règle 10 - 80 - 10

Tu te concentres sur les 10% au démarrage de la tâche (souvent l’idéation), puis les 10% à la finalisation (contrôle qualité et derniers ajustements).

D’ailleurs, c’est le fonctionnement que Nina Ramen a adopté pour déléguer la rédaction de ses posts linkedin : elle a décomposé le processus en 10 étapes, et elle n’intervient que sur les 2 premières, et la toute dernière.

• The Definition Of Done (DOD)

Pour bien déléguer, il faut que les membres de ton équipe aient bien compris ce que tu attends d’eux. Donc tu dois décrire précisément ce qui constitue une “tâche terminée”, grâce à la méthode des 3 F :
- Faits : Métriques concrètes à atteindre
- Feelings : Sentiments attendus une fois la tâche accomplie
- Fonctionnalité : Utilité et but de la tâche accomplie

Mes prochains Weekends PME Internet sont prévus pour novembre 2024 et janvier 2025.

C’est limité à 10 participants / weekend, et je sélectionne personnellement les profils.

Pour candidater, c’est ici.

With love,

Tibolouie