5 leçons pour améliorer votre storytelling :

1. Casino Royale

Si cet email t’a plu, clique sur le coeur juste sous le titre de cet email pour m’aider et que Gmail me mette dans ses faveurs. Important ❤️ (Et aussi ça me fait plaisir).

Too long to read :

• Je lance une série de 5 newsletters sur le storytelling sur 5 chapitres :

  1. Casino Royale

  2. Les moldus

  3. Game of Thrones

  4. La Silicon Valley

  5. Le Berghain

Pour rappel tu peux :

• Acheter mon cours Solopreneur d’élite qui prend les 100 meilleurs tips pour les solopreneurs

• Suivre ma nouvelle émission “Le million ou rien” sur Youtube

• Me suivre sur Instagram

Le défaut du storytelling n’est pas un dèfaut professionnel mais un défaut personnel

C’est parti.

Salut les énormes boss,

Un des défauts les plus courants que je vois sur les contenus des gens sur Internet est un manque criant de storytelling.

Le storytelling, c’est juste la capacité à savoir captiver quand on raconte une histoire.

Certains sont naturellement doués là dedans, et d’autres sont nuls. Comme pour l’humour, c’est un peu un truc où on l’a ou on l’a pas. Certains sont super drôles, vont vous faire marcher avec des plaisanteries, et d’autres sont chiants comme la pluie. C’est un peu un trait de personnalité. Si vous ne l’avez pas j’ai 2 bonnes nouvelles pour vous.

Le premier est que peu de gens savent raconter une histoire. Prenez le catalogue du cinéma, Netflix ou les films à la télé, c’est globalement mauvais. Aucun artifice, aucun effet spéciaux, ne peut rattraper un scénario mal raconté, une histoire mal écrite.

La deuxième good news, c’est que le storytelling ça s’entraîne, et je vais essayer ici de vous aider.

Le pattern-interrupt

Si vous n’aves pas vu Casino Royale, attention, je vais vous spoiler certains passages.

Casino Royale est sorti en 2006, et est considéré par Rotten Tomatoes comme le troisième meilleur James Bond de l’histoire. Mais dans le classement Tibolouie Tomatoes, il est premier dans mon coeur.

L’arc narratif classique du James Bond est le suivant :

1. James Bond séduit une première femme dans le film (qui parfois va mourir dans certains films)

2. James Bond se voit assigner une mission.

3. James Bond rencontre une autre femme qui lui montre qu’elle le méprise (James Bond Girl)

4. James Bond va en mission et se fait capturer par le méchant.

5. James Bond s’échappe et réussit la mission.

6. James Bond séduit la James Bond girl dans un endroit souvent improbable

Sauf que dans Casino Royale, tout semble se dérouler selon l’arc narratif classique jusqu’au pattern-interrupt.

James Bond séduit la femme d’un riche malfrat, qui sera tuée par la suite.

Il se voit assigner une mission de haut vol où il doit affronter le terroriste financier Le Chiffre lors d’une partie de poker de haut vol.

Il rencontre Vesper Lynd, agent du trésor chargée de surveiller l’argent qui sera donné à James Bond pour la partie de poker. Elle semble le mépriser.

James Bond se fait capturer par Le Chiffre et torturer mais s’en sort miraculeusement deux fois, notamment parce qu’il s’était fait empoisonner par le Chiffre et sauvé in extremis par Vesper.

Finalement, il remporte la partie de poker et coule des jours de retraite avec Vesper en Suisse, qu’il a finalement séduite.

L’arc narratif classique …

jusqu’à un appel de M, la supérieure de Bond, qui dit que l’argent qu’il a gagné au poker n’a pas été transféré. Il se rend compte alors qu’il s’est fait piéger et s’ensuit une deuxième partie de film.

C’est le pattern interrupt. Vesper finit par mourir et James Bond malheureux parce qu’il aimait Vesper.

Le film est beaucoup plus sombre sur sa fin et moins comique que d’autres types de James Bond parce qu’il a surpris les spectateurs habituels dans l’arc narratif.

Set the stage : la magie des coulisses

Bien évidemment, le scénario de Casino Royale n’est pas le seul élément de son succès. Une des clés du coté “magique” de ce film réside dans son côté extravagant et spectaculaire.

Une scène d’entrée voit James Bond suivre un terroriste dans tout un chantier de construction, sur une grue, pour finir pour faire exploser une ambassade, sacré chantier :

Ce coté spectaculaire est plaisant, on ne suit pas juste la logique mais on y met des éléments de surprise, d’action, on alterne le scénario “sportif” du scenario “calme” : le casino.

Les symboles créent la magie : le poker, le casino

Dans l’esprit des gens, il existe des activités, des “trucs” qui leur évoquent quelque chose d’ancré dans la métaphore des associations.

Prenez le champagne, certains pensent qu’on ne boit du champagne que pour célébrer, mais ce n’est qu’un croyance. Le champagne n’est pas une boisson mais un symbole, un rite.

Dans Casino Royale, les deux symboles utilisés sont le poker et le casino.

Le casino est un élément classique de James Bond, on le voit souvent au blackjack, à la roulette, au craps. Le casino renforce le côté “gagnant” de James Bond, plus par la spiritualité et la ruse que par sa force, son courage, ou sa brutalité.

Le poker représente plutôt un côté entrepreneurial, stratège, caché, manipulateur, et “dark”. Le poker n’est pas une discipline très pratiquée mais tout le monde la connaît, c’est un symbole. Le symbole de l’incertitude, le symbole de la dissimulation. Ce symbole amène un aspect beaucoup plus calme et “huis-clos”. Une scène est restée dans les annales pour son côté burlesque pendant la partie de poker :

James Bond demande à ce que le barman vienne et il invente une boisson completement loufoque, avec une assurance incroyable. Toute la table veut le meme cocktail, un premier dit “la même chose”, un second dit “moi aussi” et cela finit par froisser Le Chiffre.

Puis James Bond se marre et dit qu’il devra donner un nom à ce cocktail, ce cocktail est d’ailleurs maintenant connu comme “Le Vesper Martini”.

Tout est suggéré dans cette scène, on y met du mystère, des symboles, de la ruse. Le côté suggestif crée de la magie, on ne convainc pas ici par la logique mais par la supériorité des symboles. On retrouve ça beaucoup chez les personnes qui créent une mystique autour d’elles autour de la suggestion et de la devinette. Pensez par exemples aux mafieux qui racontent une histoire sordide sans vous menacer, vous vous sentez mal à l’aise sans savoir pourquoi. C’est le côté suggestif.

Pour retenir la leçon du jour sur le storytelling :

• Créez une interruption de pattern qui va surprendre les gens

• Créez de la magie autour de votre histoires par des symboles forts

• Créez de la mystique et de la suggestion en n’étant pas 100% dans l’explication mais dans le suggestif, laissez l’imagination des autres travailler.

J’espère que cette édition vous a plu, j’y ai mis beaucoup d’amour et de temps.

On se retrouve semaine pro pour la deuxième édition.

Si cet email t’a plu, clique sur le coeur juste sous le titre de cet email pour m’aider et que Gmail me mette dans ses faveurs. Important ❤️ (Et aussi ça me fait plaisir).